Titre : Ne lâche pas ma main
Auteur : Michel Bussi
Editeur : Presses de la cité
384 pages
21.50€
Quatrième de couverture :
Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l’île de La Réunion. Farniente,palmiers, soleil.
Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar. Quand Liane disparaît de l’hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le suspect n°1. D’autant qu’il prend la fuite avec leur fille de six ans.
Barrages, hélicoptères… la course-poursuite est lancée au cœur de la population la plus métissée de la planète.
Et si cette chasse à l’homme, ponctuée de cadavres, dissimulait la plus redoutable des manipulations ?
Mon avis :
C’est le deuxième livre de Michel Bussi que je lis, le premier étant Un Avion sans elle.
Tous les romans de Michel Bussi se déroule en Normandie où dans les environs, tous sauf celui-là qui se passe à La Réunion. Donc changement de décors.
L’histoire commence par la disparition de Liane Bellion, la femme de Martial Bellion alors que ils étaient en vacances sur l’île avec leur fille Sofa. Alors qu’on assiste à l’enlèvement avec les yeux d’employés de l’hôtel. Mais on comprend rapidement que malgré les déclarations de Martial, il n’est pas n’est pas totalement extérieur à cette disparition. Sauf que ce n’est pas si simple que ça, c’est même un peu compliqué.
C’est un véritable roman policier et comme avec le roman Un Avion sans elle, on ne connait le dénouement de l’affaire qu’à la toute fin. Elle est vraiment surprenante ce qui donne envie de relire le livre afin de bien comprendre le déroulement des événements.
L’histoire se déroule sur deux plans : le passé et le présent, le passé influe sur le présent. En effet, Martial Bellion a un passif sur l’île qui le rend encore une fois le coupable idéal.
Mais leur fille Sofa devient finalement le lien entre le passé et le présent et le lien entre Liane et Martial, l’élément déterminant et déclencheur de l’affaire. Mais je ne veux pas trop vous en révéler.
Si je peux critiquer ce livre de manière négative je dirais déjà qu’il se déroule à La Réunion, ce qui fondamentalement n’est pas un défaut mais ce qui l’est par conséquence c’est que les personnages réunionnais utilisent parfois un dialecte qui rend moins fluide la lecture malgré la présence d’une traduction. L’autre défaut que je pourrais apporter c’est la complexité de l’histoire. Cela peut être à la fois une qualité j’en conviens mais parfois je me suis dit ‘’ah mais ce n’est pas fini, il y a encore du rebondissement ?! ‘’. Bien évidement c’est à la fois une qualité amenant ainsi un fort suspense mais ça ne s’arrête jamais ! Même quand j’ai fini le livre, je n’ai pas réussi à me sortir de l’histoire et j’ai continué à réfléchir, à comprendre ce qui s’était passé depuis la disparition.
Mais cela montre que l’auteur a une bonne plume et arrive à prolonger le suspense jusqu’à la fin sans pour autant que l’on décroche. C’est tellement bien ficelé que c’est à se demander si cela n’est pas basé sur des faits réels.
En conclusion, l’histoire est vraiment bien agencé, on passe d’un suspect à un autre jusqu’à tomber des nues à la fin.
Ma note :
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