Wild Love - Lia Riley

Titre : Wild Love

Auteur : Lia Riley

Editeur : City

312 pages

17,90 €

Quatrième de couverture :

Pour oublier un drame familial, Natalia décide de changer de vie en partant pour six mois à l’autre bout du monde. A 21 ans, elle va vivre en Australie comme un simple étudiante. Sans problèmes. En tout cas, c’est ce qu’elle espérait jusqu’à sa rencontre avec Bran, un beau surfeur aux yeux hypnotiques.

Mais Bran vient connaître la pire année de sa vie. Sa relation avec la fille de ses rêves s’est transformée en cauchemar et il refuse désormais d’aimer qui que ce soit, malgré son extrême attirance pour la jeune Californienne.

Bran peut-il tirer un trait sur un passé qui l’obsède toujours et accepter cette passion sauvage ? Et si c’était, finalement, l’histoire d’amour d’une vie ?

Mon avis :

Au vue de la quatrième de couverture, Wild Love avait l’air d’être une romance entre deux personnes dont la vie ne les a pas gâtées. Bran était à priori un jeune homme qui ne voulait plus croire en l’amour et Natalia une jeune femme qui voulait, en partant loin de chez elle, changer de vie et ainsi repartir à zéro. On peut donc imaginer qu’ils vont mutuellement s’aider.

Et pourtant, j’ai trouvé que l’histoire était très superficielle dans le sens où l’auteur aborde tous, tout en n’approfondissant rien. Je m’explique. Natalia va en effet partir pour l’Australie en décidant de repartir à zéro et d’être une nouvelle Natalia. Mais je n’ai pas véritablement vu la différence entre la Natalia Californienne et la Natalia Australienne. Une des raisons est peut-être que l’auteur n’aborde pas suffisamment la vie de Natalia aux Etats-Unis, on est très rapidement plongé dans sa nouvelle vie. Aucune comparaison n’est donc vraiment possible et de ce que l’auteur nous dévoile, Natalia semble rester la même. Mais cela aurait pu ne pas être un défaut si cela nous permettait de comprendre que Natalia est rattrapée par ses démons, ce qui n’est pas vraiment le cas selon moi.

Quant à Bran, la quatrième de couverture nous indique qu’il se refuse à aimer. Je n’ai au contraire pas trouvé qu’il évitait une relation sérieuse. Même s’il ne le dit pas, il montre quand même très clairement à Natalia qu’elle l’intéresse et ne fait pas grand-chose pour éviter cette attirance. On apprend progressivement ce qui fait que Bran devrait être a priori retissant à entrer dans une nouvelle relation mais encore une fois, j’ai trouvé que cette relation passée braque davantage Natalia que Bran.

Avec du recul, j’ai trouvé cette romance en réalité très classique, même si l’auteur a essayé de mettre en avant certains démons du passé, sans véritable succès à mon goût.

De plus, je n’ai pas trouvé qu’il se passait grand-chose dans ce roman. Il est très léger, voire même un peu trop à certains moments et notamment à la fin. Il y a un semblant de revirement de situation qui fait très cliché et qui n’est ici pas vraiment compréhensible.

Finalement, dans cette romance c’est tantôt tout va mal : « Non je ne peux pas l’aimer » et tantôt tout va bien dans le meilleur des mondes : « tu es l’amour de ma vie », mais une dizaine de pages plus loin, on retombe brusquement dans le tout va mal, sans véritablement comprendre pourquoi.

En bref, c’est une romance légère pour l’été, dont l’ambition de l’auteur était plutôt pas mal mais qui n’a pour ma part pas véritablement abouti entraînant ainsi un roman très cliché et pas très réaliste.

Ma note :