Titre : Nymphéas Noirs
Auteur : Michel Bussi
Editeur : Pocket / Presses de la cité
493 pages
7,70 €
Quatrième de couverture :
Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéas, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, ou chacun est une énigme, ou chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé...
Mon avis :
Bon mon adoration pour les livres de Michel Bussi n’est pas une surprise. Après avoir lu Un avion sans elle et Ne lâche pas ma main, j’attendais énormément du prochain roman que je lirais de Michel Bussi. Et ce fut Nymphéas noirs, et comment dire … Je n’ai pas été déçue, mais alors pas du tout au contraire, j’ai été très surprise d’avoir autant aimé ce livre. Et je peux dire maintenant avec un peu de recul sur ce livre qu’il s’agit de mon préféré.
Déjà qu’Un avion sans elle avait été un coup de cœur, imaginez mon ressenti sur ce livre ! J’ai complètement soulé mes proches après avoir lu le livre !!
Concernant l’histoire, l’intrigue se déroule à Giverny mais certaines scènes se déroulent également à Rouen et dans les environs. Et le choix des lieux est ce qui me plaît dans les romans de Michel Bussi. Habitant en région parisienne et même si je ne suis jamais allé à Giverny, cela permet de visualiser et rendre l’histoire beaucoup plus réaliste.
Un cadavre est retrouvé dans l’Epte. La recherche du meurtrier va alors être le fil directeur du roman. Le lecteur va suivre l’enquête par le biais de différent point de vue mais il s’agira principalement de la vieille dame appelé par les autres personnages la sorcière. On suivra également le personnage de Fanette qui est une petite fille passionné de la peinture, mais aussi Stéphanie, une maîtresse d’école qui va se rapprocher de l’inspecteur Laurenç Sérénac.
La multitude des points de vue n’est pas dérangeant au contraire, l’auteur arrive à ce qu’on arrive à les différencier sans pour autant nous indiquer le personnage qui parle. Chacun a une façon de parler qui est différente et permet la complémentarité des informations nécessaires à la découverte du meurtrier.
Afin, c’est ce que l’auteur veut nous faire croire ! Et c’est en cela que Michel Bussi est un génie !! La fin est encore une fois surprenante et tout à fait inattendu. Ce qui est génial, c’est que rien ne transparait dans tout le roman mais une fois que l’on comprend certaines choses, on se dit dans un premier temps qu’on n’a rien compris au livre et que finalement on aurait pu s’en douter dès le départ. Mais Michel Bussi a une plume qui permet de lire un livre deux fois : la première fois en tant que simple lecteur contemplatif et une deuxième fois en connaissant la fin et en recherchant des indices qui auraient pu nous mettre la puce à l’oreille.
Bref, Michel Bussi est véritablement un excellent auteur parce que même si sa plume est reconnaissable, les histoires ne se ressemblent pas !
Nymphéas noirs est un vrai coup de cœur et est aussi bien voire mieux qu’Un avion sans elle !
Donc lisez-le !!
Ma note :
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